Manuel Valls s’est rendu ce vendredi 02 septembre 2016 à Strasbourg pour à l’occasion de l’ouverture de la Foire Européenne.
Comme pour la visite de François Hollande, une délégation de militants de notre section Eurométropole est venue rappeler au premier ministre qu’il était indésirable en Alsace.
Manuel Valls est venu en Alsace tenir un discours de politique intérieure française, occultant la dimension rhénane et européenne de Strasbourg. Lors de son discours, Manuel Valls a également renoué avec son arrogance habituelle en déclarant que le discours sur « l’abandon de l’Alsace » témoignait d’un « manque de confiance».
En faisant d’Unser Land la troisième force politique en Alsace devant le PS de Manuel Valls, nombre de nos concitoyens ont démontré bien au contraire qu’ils ont confiance en l’Alsace et qu’ils ne sont pas prêts à abandonner cette terre dans laquelle ils se reconnaissent.
A contrario, les Alsaciens n’ont plus confiance en cette république bananière dont Manuel Valls est l’incarnation. Le peuple alsacien n’accepte pas de se voir privé de représentation démocratique, au mépris du droit, de la démocratie et du bon sens.
Chaque jour, un nombre croissant d’Alsaciens réalise que l’avenir de l’Alsace appartient d’abord à ses habitants et qu’il n’y a rien à attendre de Paris. L’Alsace a tous les atouts – culturels, linguistiques, géographiques et économiques – en main pour sortir du marasme dans lequel l’État français l’a conduit, à condition de retrouver au plus vite son autonomie politique.
C’est le sens de l’action d’Unser Land qui, en cette rentrée politique, engage deux chantiers phare :
– la rédaction d’un projet de société pour une Alsace libre
– la désignation officielle de ses candidats aux prochaines élections législatives, scrutin lors duquel Unser Land sera présent dans toutes les circonscriptions d’Alsace.