Le pittoresque, augmenté de clichés, ne fait que maintenir notre langue (sous sa forme standard et ses formes dialectales) dans le blocage.
Nous invitons les alsaciens et mosellans à tirer les conclusions qui s’imposent avec lucidité sur l’OLCA (Office pour la Langue et les Cultures d’Alsace et de Moselle) et notamment sur l’élection du nouveau bureau élu le 11/01/2022, encore plus grandestien et sous la coupe de Jean Rottner que le précédent ! Bon, courage cependant à un jeune élu qui vient de monter dans le bureau, et que nous connaissons investi pour la langue, pour réussir à faire bouger des lignes si cela est encore possible.
Si il y a une histoire de la langue à écrire aujourd’hui, c’est celle d’une histoire de déconstruction. C’est parce que nous voulons tout sauf ça et le discours étriqué définissant l’identité qui va avec, qu’il faut voter pour une région Alsace hors du Grand Est !
Alsaciens-Mosellans, enclenchez le changement de mentalité, et l’espoir sera permis pour la langue !
PS : rappelons à tous que de l’ensemble des offices pour les langues, l’OLCA fut la plus silencieuse à propos de la loi Molac du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. Idem lorsque les langues sont attaquées par l’Education Nationale.
Photo : Manifestation « Pour que que vivent nos langues » le 10 octobre 2020 devant le rectorat de Strasbourg.