De nombreux kinés alsaciens en attente d’autorisation d’exercer par le GE

23 janvier 20220

Nous apprenons dans les DNA du 20 Janvier que de nombreux dossiers de kinés Alsaciens, diplômés en Allemagne, sont dans l’attente d’une autorisation à exercer en raison d’un retard dans le traitement des dossiers par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités du Grand Est basée à Nancy. Cette validation permettrait ensuite aux jeunes de présenter leur dossier à la commission de l’ordre des kinés pour l’autorisation à exercer dans leurs départements.

Ces tracasseries, nous font craindre des obstructions car les différences entres les formations françaises et allemandes sont sujettes à créer des ressentiments et jalousies qui pourraient ne pas être comprises depuis Nancy.

La formation française est plutôt théorique au départ, avec un passage obligé par une très générale première année de médecine (PACES). Cette première année généraliste et sélective permet ensuite de classer les étudiants. Les meilleurs pouvant choisir leur spécialisation, mais beaucoup devant se positionner par défaut au sein des voies offertes par le monde médical.

La formation allemande, va droit au but et repose sur le modèle de l’apprentissage. Elle est accessible directement après le baccalauréat et souvent assurée par des écoles privées.

Pour Unser Land, nous soutenons évidemment nos jeunes qui font preuve d’ouverture et qui se donnent les moyens d’apprendre directement leur métier. Évidemment, la bonne maitrise de notre langue régionale est un prérequis. Cette solution leur permettant d’éviter de se perdre dans les méandres d’un système de tri généralisé et les jeunes issus de cette formation allemande, sont à l’arrivée reconnus comme de bons professionnels.

Au niveau politique, nous constatons que cette formation spécifique en Allemagne ainsi que les passerelles pour exercer en France, s’inscrivent pleinement dans les accords du traité d’Aix la Chapelle. Il appartient maintenant à nos parlementaires alsaciens, si prompts à se mettre sur les photos lors des questions franco allemandes, à démêler le sac de nœuds et blocages avant que celui-ci ne se transforme en bouchon.

Dans la même édition, nous apprenons d’ailleurs que le Saarland généralise l’apprentissage de la langue française dès la petite enfance pour un objectif de bilinguisme franco-allemand dès 2043.

Si on peut féliciter les parlementaires de ce petit Land, nous voulons signifier aux nôtres, que les Alsaciens eux aussi, ont droit à un avenir à 360°.

Martin MEYER

Secrétaire Général

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