Unser Land répond à M.Ravignon

28 décembre 20220

Unser Land répond à M.Ravignon

Unser Land répond à M.Ravignon Suite à la démission de Jean Rottner et du débat (légitime) de la place de l’Alsace dans le Grand Est, M. Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières et ancien vice-président du Grand Est s’est permis d’attaquer ouvertement tous ceux qui

réclament une révision des limites régionales. Il a ainsi récemment déclaré dans les colonnes de « L’Ardennais » :« Et puis on voit

des discours qui, aujourd’hui, ne sont pas loin de demander l’indépendance.

Pardon, mais on en est à le rappeler mais l’Alsace c’est la France, poursuit-il. Et la France, c’est l’Alsace. Il n’y a pas beaucoup de territoires pour lequel on aura

versé autant de sang pour qu’il reste vivre sous le drapeau français. Ce petit jeu identitaire mené par ceux qui n’en ont jamais assez ce qu’on leur donne m’agace au plus haut point. ». Selon le journal, ses propos visaient Frédéric

Bierry, président de la CEA. « Le chantage au patriotisme est une vieille recette de la part des ennemis de l’Alsace ou de ceux qui ignorent son histoire. M. Ravignon devrait avoir un peu plus de respect pour les élus alsaciens – dont 12 députés sur 15 – qui portent le projet de sortie du Grand Est. Peut-être juge-t-il ces élus de la République – dont Mme Klinkert, ancienne ministre – comme séditieux ? » rétorque Laurent Roth,

porte-parole d’Unser Land.

« M. Ravignon devrait se garder de placer le débat dans une perspective historique. Car il y a beaucoup de choses à dire sur la façon dont l’Alsace a été traitée par la France. Les Alsaciens n’ont jamais demandé que l’on verse du sang pour eux et l’édile se contente des lieux communs du revanchisme. La vérité est que, dans son histoire, le peuple alsacien n’a jamais été consulté sur son avenir institutionnel. Les conditions de la création du Grand Est et son maintien coûte que coûte sont une illustration flagrante du mépris que peut avoir la France pour le peuple alsacien »

affirme Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land. « On aimerait aussi connaitre la position du maire de Charleville-Mézières sur les sondages récurrents qui indiquent que les Champardennais et Lorrains rejettent également la région Grand Est. Mais il faut croire que les ambitions personnelles de certains sont plus fortes que la volonté de la majorité des citovens » conclut

Jean-Georges Trouillet.

Laurent Roth / Porte-parole

Sondage IFOP de mai 2022: https://www.ifop.com/…/2022/05/1191155-RapportV2.pdf

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