Mercredi 5 juillet, des représentants d’Unser Land ont pris part à une rencontre entre une délégation de la FUEN ( Federal Union of European Nationalities ) et des représentants de l’UNESCO dont l’objet était de définir les modalités d’un travail commun.
A cet effet, a été évoquée la nécessaire contribution des différentes minorités nationales à l’actualisation des données de l’atlas mondial des langues ( World atlas of languages ), outil permettant de recenser des milliers langues et leur degré de vitalité. Il a également été relevé que l’existence d’informations provenant de sources locales, au plus près de la réalité, est d’une importance capitale : en témoigne l’exemple de l’allemand qui n’est pas une langue menacée en Allemagne et en Autriche, tandis que sa vitalité est bien moins importante en Alsace-Moselle. L’état d’une langue varie selon les territoires sur lesquels elle est implantée, ce qui est vrai au-delà du Rhin pouvant être faux en deçà du fleuve.
L’après-midi a été consacrée à une réunion de travail à l’Assemblee nationale . Les échanges avec Paul Molac, François Alfonsi, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Bertrand Pancher ont abouti à la conclusion qu’il convenait de travailler ensemble à l’unification , par l’organisation prochaine d’actions communes , des organisations valorisant les identités et langues régionales.
Jean Faivre
