Les attaques répétées des suppôts de Jean-Luc Mélenchon visent le droit local des cultes en Alsace-Moselle. Leur proposition de loi cherche à supprimer purement et simplement toutes les dispositions du concordat, mettant ainsi fin au recrutement des pasteurs, curés et rabbins par l’État en Alsace-Moselle, tout en éliminant les formations de professeurs de religions et les cours de religion.
« Nous ne sommes pas surpris venant d’un parti politique qui n’apprécie guère les particularismes alsaciens-mosellans et qui a fait de leur disparition une priorité. Le droit local des cultes est une chance pour l’Alsace-Moselle et permet la concorde tout en respectant la diversité. Notre histoire religieuse est particulière et d’ailleurs le dialogue interreligieux est particulièrement vivant en Alsace. L’uniformisation française est en train d’échouer et nous démontrons qu’il est possible de bâtir des relations apaisées et constructives entres les associations ou organisations religieuses», déclare Helfrich Maxence, directeur de Unser Land.
Ne soyons pas dupes, ce n’est ni la première ni la dernière attaque. L’étape suivante sera probablement la tentative d’anéantir notre droit local. Il est d’ailleurs assez cocasse de constater que ces attaques, contre notre communauté alsacienne, viennent en priorité d’un parti qui a fait du communautarisme son lit pour forcer son destin national.
« Une fois de plus, les Alsaciens sont instrumentalisés par des démagogues parisiens. Quand notre peuple comprendra-t-il que cette caste qui nous dirige ne peut supporter ce que nous sommes, et ne cherche donc que l’effacement de nos spécificités ? La France Insoumise et ses députés de l’Assemblée nationale démontrent une fois de plus qu’ils ne défendent pas les intérêts du peuple alsacien », poursuit Helfrich Maxence.
« Oui, nous défendrons le droit local des cultes, mais restons également attentifs aux autres belles spécificités.
Rappelons que selon Jean-Marie Woehrling, le droit local reste un droit national d’application territoriale. Nous devons être conscient que nous n’avons pas la main et beaucoup à perdre.
Soyons maîtres de notre destin en faisant vivre nos spécificités qui mériteraient d’être diffusées au niveau national. La France a beaucoup à apprendre de nous. » conclut Helfrich Maxence
Helfrich Maxence, Directeur Unser Land