Après la Corse et la Bretagne, l’Alsace doit s’affirmer

29 septembre 20230

Ce 28 septembre, Emmanuel Macron a présenté devant l’Assemblée de Corse sa vision de l’avenir institutionnel de l’île. Dans sa déclaration, le président de la République a brisé un tabou en nommant clairement le concept d’autonomie et en annonçant sa volonté d’entreprendre une réforme constitutionnelle permettant d’inscrire la Corse dans la Constitution. Quoique symbolique, et bien que nombre de revendications concrètes de nos amis corses soient restées sans réponse, cette déclaration rompt avec la sémantique habituelle des chefs de l’Etat français.

Une fois de plus, nous avons la confirmation qu’en matière de droits des minorités, l’Etat français ne discute qu’avec les forts.

Ce même jour, le président de la région Bretagne montrait la voie en s’appropriant pleinement les conclusions du groupe de travail sur l’autonomie, « pour un nouveau partage des pouvoirs réglementaires et législatifs ».

Après 9 années de mobilisation, forte du soutien de sa population et de ses élus, l’Alsace ne peut rester en retrait et doit, par la voix de ses représentants, affirmer haut et fort sa volonté de sortir du Grand Est, d’obtenir un statut d’autonomie et de pérenniser sa langue.

En ce sens, nous demandons que M. Bierry invite le président de la République à la Collectivité Européenne d’Alsace afin d’évoquer l’avenir institutionnel de l’Alsace et les suite à donner à la résolution adoptée par la CeA le 13 avril dernier.

Laurent Roth / Porte-parole

Jean-Georges Trouillet / Président

Après la Corse et la Bretagne, l'Alsace doit s'affirmer

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