Ce qui anime Unser Land, c’est la résolution passionnée d’empêcher les alsaciens de se détruire et/ou d’être détruits.
Rose a testé les cahiers de vacances de l’OLCA (Office pour la Langue et les Cultures d’Alsace et de Moselle).
Unser Land encourage évidemment toutes les initiatives en faveur de notre langue. Les remarques faites par sa maman Sarah Weiss-Moessmer sont pertinentes (elle regrette ou déplore que quelques mots symboliques à apprendre, 2 pages sur 10 dédiées uniquement coloriage…). Si on veut vraiment faire vivre notre langue et valoriser intelligemment l’argent public dépensé, alors il faudrait écouter ce retour de terrain d’une femme engagée et spécialiste.
Pendant ce temps, des bénévoles du FILAL FILAL aktuel (Fonds International pour la langue alsacienne) sont en train de s’arracher pour ouvrir une micro crèche 100% en Elsasserditsch à Neuwiller-lès-Saverne. L’enjeux est de taille.
Démontrer que l’on peut faire vivre concrètement notre langue auprès d’enfants dont les parents sont francophones et qu’il existe encore une véritable demande locale en cas d’offre.
L’engagement politique d’Unser Land consiste d’ailleurs à proposer un réel espace institutionnel à notre langue pour favoriser une réelle dynamique de renouveau.
Cette question linguistique pourrait apparaitre pour d’aucuns comme secondaire. Mais comment pourrions-nous prétendre faire face aux incommensurables problèmes globaux, à l’effondrement des diversités, si nous ne sommes même pas capable de sauver ce que nous sommes ?
Unseri Sproch esch unseri Seel.
Martin MEYER, secrétaire général Unser Land
https://www.bfmtv.com/alsace/replay-emissions/bonsoir-l-alsace/pour-les-enfants-pourquoi-ne-pas-choisir-des-cahiers-de-vacances-en-alsacien_VN-202207260442.html?fbclid=IwAR0R80pUilQG7wK4I-1wV7q3oLfKSXqBh_Bi6mIVMwrk6ck8-WWGvnvVyiM